KENZO -autoportrait
KANZAÏ YAMAMOTO pour David Bowie
“Comme des garçons”
MODE JAPONAISE / STYLISTES JAPONAIS / COUTURIERS CRÉATEURS JAPONAIS
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►LE JAPONISME et son influence dans l’art occidental
L’esthétique japonaise a profondément influencé la création artistique occidentale de la seconde moitié du 19 ème siècle et a eue une grande influence dans l’évolution de l’art moderne en occident, tant dans la peinture que dans les arts décoratifs.
Le Japon pratiqua pendant des siècles la politique du « pays fermé » il fallut attendre 1867 pour que le jeune empereur Meiji, ait une vision d’ouverture et de modernité pour son pays.
Le japonisme est véritablement révélé au public par l’Exposition universelle qui se tient à Paris en 1867, l’engouement fût spectaculaire dans toute l’Europe. Dès lors de nombreux échanges culturels et commerciaux s’instaurent entre l’Europe et le Japon , ce mouvement est appelé « japonisme ». Monet, Moreau, Degas, Van Gogh,Toulouse-Lautrec se passionnèrent pour les peintres japonais du 18ème siècle comme Utamaro, Hokusai et Hiroshige. Des collections d’estampes et d’art japonais furent constituées et présentées à Paris , Londres puis Liège.
►LES COUTURIERS et l’influence Japonaise
WORTH
Charles-Frédéric Worth (1825-1895), père fondateur de la haute-couture, utilise déjà des broderies aux motifs clairement inspirés par l’art japonais. La mode européenne s’empare alors des modèles nippons pour trouver un nouveau souffle.
POIRET
Au tournant du 20 ème siècle le couturier Paul Poiret (1879-1944) s’intéresse à la structure des Kimonos et aux motifs ornementaux. Le Japonisme atteint son apogée vers 1920 avec la période de « l’Art nouveau ».
VIONNET
Puis ce fut le tour de Madeleine Vionnet (1876-1975), exploratrice du rapport au corps qui créa des vêtement flottants coupés dans le biais, des plis piqués en forme de vagues révolutionnant les codes stylistique de l’époque et les faisant rentrer dans l’air de la modernité.De nombreux créateurs japonais comme Yohji Yamamoto encore aujourd’hui revendique son influence.
►LA HAUTE COUTURE JAPONAISE A PARIS
HANAE MORI – collection présentée à Paris en 1977
Hanae Mori montra la voie aux Couturiers puis aux créateurs Japonais qui s’installèrent plus tard à Paris. Elle débuta sa carrière en 1951 en créant dans un petit studio de Tokyo des modèles pour des clientes particulières, puis des costumes pour le cinéma et notamment pour Ozu, Oshima et Kurozawa avant de se lancer dans la haute couture.
Elle testa tout d’abord son talent à New York. « L’Est rencontre l’Ouest », c’est ainsi que la critique enthousiaste salua sa première collection en 1965, puis en 1977 elle fut la première japonaise à ouvrir officiellement une maison de couture à Paris et devint membre de la prestigieuse Chambre Syndicale de la Couture Parisienne.
Elle est réputée pour sa couture traditionnelle et ses nombreux imprimés aux motifs papillons,elle se retira en juillet 2004.
L’entreprise demeura longtemps une société familiale gérée par son mari puis par son fils. Elle appartient désormais à la société japonaise, Mitsui.
Les collections baptisées « Hanae Manuscrit » sont sous la direction artistique de Yu Amatsu .
Celle de 2017 a été réalisée dans un esprit artisanal avec des robes du soir incrustées de dentelles façonnées à base de bois.
Hanae Mori se lance avec succès dans l’univers de la parfumerie en 1995 avec “Butterfly” inspiré du papillon symbole de ses collections ,puis “Hanae” et “magical moon”.
►L’INFLUENCE DES CRÉATEURS DE MODE JAPONAIS A PARIS
2020 / Mame Kurogouchi, Anrealage et Beautiful People, représentent la nouvelle vague nippone.
KENZO TAKADA – collection présentée à Paris en 1970
Kenzo Takada naît au Japon en 1939 et intègre à 19 ans la prestigieuse école de mode le” Bunka Fashion Collège de Tokyo” la première année où elle ouvrait ses portes aux garçons. Après un long voyage il arrive en France en 1965 et obtint un stage de styliste chez Renoma,puis travaille en free lance et devient responsable du style pour les textiles chez Pisanti . En parallèle, il vend des croquis à de grands noms tels que Féraud , Elle, Le Jardin des modes, et divers bureaux de style comme Peclers et celui du Printemps.
Il ouvre enfin en 1970, une première petite boutique à Paris galerie Vivienne puis six mois plus
tard une autre au n°28 du Passage Choiseul qu’il repeint d’un décor de jungle tropicale dans l’esprit du Douanier Rousseau. Il lance alors sa marque: “JUNGLE JAP” et organise son premier défilé dans la Galerie Vivienne .Par manque de moyen pour ses créations il utilise le tissu yukata (kimono d’été en coton) , et ses amis modéliste du Bunka Fashion College en stage à Paris se chargent de la fabrication. Il a l’idée de présenter ses créations aux journalistes des magazines de mode influents avant son premier défilé et obtient ainsi la couverture du magazine “Elle” à l’issue du spécial « Paris Collection ».
En 1976 il s’installe Place des Victoire et fait partie du groupe Mode et Création crée en 1973 par Pierre Bergé dans le but de représenter les créateurs de prêt-à-porter au sein de la Chambre Syndicale de la Mode (beaucoup de ceux que l’on appellera “Créateurs” s’installent à cette époque dans le nouveau quartier des Halles et près de la place des victoires comme Mugler, Castelbajac, agnès b , yojhi Yamamoto , comme des garçons, Hervé léger et bien d’autres)
En 1980 JUNGLE JAP devient KENZO , prénom de son fondateur. Kenzo veut dire “celui qui avance” en Japonais.
1983: il lance sa première collection masculine, en 1988 sa première ligne de parfum qui sera un succès mondial.
Le style Kenzo se caractérise par une explosion de couleurs, de l’exotisme et du folklore à la fois moderne, coloré, ethnique, romantique. Les lignes sont souvent déstructurées, droites tout en restant souples , il a su réinterpréter avec talent le kimono. Kenzo c’est aussi l’esprit de fête, d’amitiés transcontinentales , de multiculturalisme où se mélangent dans la joie les influences occidentales, nippones, orientales, sud américaines, américaines et ethniques .
En 1993 il accepte de vendre sa maison au groupe LVMH en restant à la Direction artistique jusqu‘en 1999. Il a depuis dessiné pour la Redoute, les 3 Suisses, Coca cola, Tex pour Carrefour (une collection de 200 pièces en 2015) tout en préservant habilement son image . Il a obtenu le droit de faire figurer son prénom et son nom sur ses créations. Kenzo a fêté en octobre 2015 ses 50 années de création et son arrivée à Paris.
KENZO sans Kenzo:
2000, Gilles Rosier – directeur artistique des collections femme et Roy Krejberg pour les collections homme.
2003 – 2011, Antonio Marras – direction artistique globale de la marque dans un style plus théâtral, luxueux et baroque.
Depuis juillet 2011, Humberto Leon et Carol Lim ont en charge la direction de la création (fondateurs du concept store « Opening Ceremony » en 2002 à New York)
ISSEY MIYAKE – collection présentée à Paris en 1973
ISSEY MIYAKE est né à Hiroshima en 1938 , il est un rescapé du bombardement qui fit plus de 200 000 victimes (il ne parle jamais de son traumatisme).
Il étudie l’art graphique à l’université de Tama Art et très tôt son objectif est de révolutionner l’esthétique de l’univers de la mode , l ‘un de ses premiers défilés au japon en 1963 s’intitule « A poem of Cloth and Stone ».
Il s’installe à Paris et devient diplômé de la chambre syndicale de la Couture Parisienne.
Issey est marqué par l’ambiance contestataire et le vent de liberté qui soufflait alors en 1968 et devient assistant chez Guy Laroche puis Givenchy . En 1969 il travaille à New York au coté de Geoffrey Beane, puis retourne ensuite à Tokyo en 1970 et crée le « Miyake Design Studio ».
Il présente une première collection à Paris en 1973 puis ouvre son premier magasin à Tokyo et l’année suivante sa première boutique à l’étranger, Place du Marché Saint Honoré à Paris.
Issey Miyake a profondément transformé l’esthétique contemporaine, c’est un précurseur et un véritable chercheur en développement textile fasciné par la transformation d’un aplat de tissu en un volume .
On peut reconnaître dans ses créations une influence de la technique de la coupe en biais de Madeleine Vionnet et ainsi que de Cristobal Balenciaga, architecte des volumes.
Il ne se reconnaît pas comme un Couturier ni même un styliste mais un simple fabricant de vêtements.
1986 : sa collaboration avec le photographe Irving Pen contribua a faire connaître ses créations et sa démarche conceptuelle.
Il a ressuscité les plissés Fortuny qu’il baptise ligne « Pleats Please »(1989)
Il crée de spectaculaires costumes plissés pour le Ballet de Francfort dans une pièce intitulée “The Loss of Small Detail” de William Fosrythe en 1993.
En 1998 le concept original de sa ligne « A-POC a piece of cloth », soit une seule pièce de tissu pour habiller le corps, connaît un immense succès utilisant la fabrication assistée par ordinateur de vêtements prédécoupés dans des grands rouleaux de jersey.
Il a pris sa retraite en 1999 dans le but de se consacrer pleinement à la recherche textile laissant à son assistant Naoki Takizawa la direction de sa marque.
En 2010 la ligne 132 5. ISSEY MIYAKE , fruit des recherches du Reality Lab est lancée, grâce à une équipe de recherche et développement qu’il a constitué autour de lui dont le but est de créer des vêtements qui procurent joie et bonheur à ceux qui les portent.
C’est une création du vêtement origami, mis au point à partir d’un logiciel conçu par un jeune chercheur japonais en mathématiques. Ces tenues aux plis préformés se transforment sur le sur le corps des femmes en véritables sculptures textiles.
YUKI TORII – collection présentée à Paris : 1975
Ce fut l’une des plus jeunes élèves du Bunka Fashion College de Tokyo qu’elle intègre à l’âge de 15 ans .
Sa grand mère avait fondé une entreprise textile au Japon, sa mère Kimiko lui succéda, elle fut donc la troisième génération TORII a travailler dans le secteur de la mode , et réalisa le rêve de sa famille de présenter ses créations à Paris .
Elles avaient l’habitude de venir plusieurs semaines par an à Paris au moment des collections et une rencontre avec Jean -Jacques Picard fut décisive, il réussi à les convaincre de présenter la première collection de YUKI à Paris en 1975 au sein des défilés « Paris Collection » (il lança aussi Christian Lacroix, Heidi Slimane et bien d’autres nouveaux talents).
Elle ouvrit une boutique Galerie Vivienne en 1985 (à la même époque que JP Gaultier ce qui permis à la Galerie Vivienne de renaître).
LE STYLE de Yukii TORII est un mélange de sensualité et de modernisme, sa maille dite « cloquée » est l’un de ses points forts, ainsi que les imprimés fleuris aux couleurs éclatantes, elle ne crée que les vêtements qu’elle pourrait porter elle-même.
La relève est bien assurée par la fille de Yuki, formée au studio Berçot à Paris , qui continue la Dynastie textile.
voir toutes ses collections sur son site depuis 2006
http://www.yukitorii.co.jp/collection/collection_set.html
JUN ASHIDA – collection présentée à Paris : 1977
Il est né à Kyoto en 1930 et a étudié l’illustration et le dessin à l’université de Tokyo . Il débute comme assistant du célèbre illustrateur Junichi Nakahara puis travaille pour la prestigieuse chaîne japonaise de grands magasins : Takashimaya
En 1966 il devient couturier exclusif de la famille impériale du Japon.
Il a contribué à influencer les japonaises à délaisser le kimono traditionnel pour se tourner vers une couture élégante moderne.
Jun Ashida présente son premier défilé à Paris en 1977, (Christian Lacroix collaborera avec lui une dizaine d’années).
Son style : des codes classiques de la couture parisienne.
Il ouvre un magasin au 34 rue du faubourg saint Honoré en 1989 l’ambiance y est influencée par l’esprit Chanel .
En 2014 the National Art Center Tokyo a commémoré le 5oème anniversaire de sa maison de couture avec une exposition baptisée : The Survival of Elegance: 50 Years of Jun Ashida”
Sa fille TAE ASHIDA a crée sa propre ligne de vêtements en tant que styliste indépendante “miss ashida” en 1991 (elle est diplômée de Rhode Island School of Design) puis en 2012 “TAE ASHIDA” une collection présentée au Japon
JUNKO KOSHINO – collection présentée à Paris : 1978
Elle est diplômée du Bunka Fashion College en 1961 et fonda sa Maison de Couture à l’âge de
25ans à Osaka
Elle a présenté sa première collection de prêt-à-porter à Paris, en 1970, celle de haute couture en 1978, avant de lancer une ligne la masculine, enfantine et le design pour la maison.
Junko a une forte personnalité , un look de pop star.
Son style est avant-garde futuriste peu conventionnel, elle travaille les reliefs , les matières en mélangeant parfois avec des fibres de métal et tissus naturels.
Elle a dessiné de nombreux costumes d’opéra et des uniformes.
Ses sœurs Michiko et Hiroko sont aussi des Créatrices de mode réputées.
http://junkokoshino.com
REI KAWAKUBO:
LA REBELLE ANTIFASHION LA MODE DECONSTRUCTIVE collection présentée à Paris : 1981
Rei Kawakubo est considérée comme une rebelle révolutionnaire car elle a fait exploser les codes de la mode en remettant en cause la conception de l’élégance « bourgeoise » basée sur la féminité, le glamour, le « bon goût », la beauté.
“Elle occupe une place unique dans l’histoire de la mode car elle marque la fin de l’hégémonie occidentale sur le monde de la couture.”
Contrairement à ses confrères, cette créatrice japonaise n’ a aucun diplôme ni formation spécialisée, elle est autodidacte et a étudié la littérature et les beaux-arts.
Elle lance tout d’abord la marque Comme des Garçons en 1969 au Japon. Son premier défilé a lieu en 1975 à Tokyo puis elle lance une ligne homme en 1978.
La marque Comme des Garçons défile pour la première fois à la semaine de la mode à Paris en 1981, c’est un choc et la presse professionnelle se déchaine : Hiroshima chic post nucléaire, misérabilisme, débraillé, loque , sinistre look de mendiant.
Son style : silhouettes et volumes déstructurés, omniprésence du noir,du gris puis des rouges et des blancs, les ourlets non finis sont la référence.
Rei Kawakubo ne se laisse pas impressionner et choisit de continuer sa démarche radicale, de déformer le corps, le nier, le redessiner, le réinventer dans le but de nous forcer à remettre en question notre regard occidental sur la mode.
La première boutique parisienne de la marque est ouverte rue Etienne Marcel en 1982.
Une exposition lui est alors consacrée en 1986 au centre Georges Pompidou sous forme de photographies de Peter Lindbergh, on parle du mouvement de la mode déconstructive, elle devient le symbole activiste de l’antimode et de la déconstruction.
En 1988, elle crée une revue biannuelle, Sixth Sense, présentant son travail ainsi que celui d’autres créateurs, photographes, designers, ainsi que des textes littéraires.
Des pops stars comme Björk portent ses modèles, et les groupes anglais underground se bousculent à ses défilés c’est la fin de l’influence séculaire des créateurs parisiens sur les tendances mondiales ainsi que l’abandon du bon goût et de l’élégance promu par l’esprit haute couture .
Les collections présentées en 1981, 1997 et 2012 ont marqué l’histoire de la mode.
Rei kawakubi est influencée par le concept de l’esthétique japonaise “Wabi-sabi”.
Cette éthique prône le retour à une simplicité, une sobriété paisible pouvant influencer positivement l’existence, où l’on peut reconnaître et ressentir la beauté des choses imparfaites, rustiques éphémères et modestes.
En 2004, Comme des Garçons lance le premier Guerrilla Shop à Berlin, des boutiques ouvertes pour un an ( qu’on appelle aujourd’hui pop-store), loin des quartiers branchés, avec une décoration minimaliste puis suivent Beyrouth, Athènes, Varsovie, Singapour et Los Angeles. En 2006 , la maison se lance dans la joaillerie avec la création de « Comme des Garçons Pearl ainsi que des collaboration avec H&M, Converse.
Une nouvelle collection capsule est baptisée « Black Comme des Garçons », elle réinterprète en 2009 les pièces fétiches de la griffe.
Les produits « Tricot » de la marque sont dessinés par Junya Watanabe le protégé de Kawakubo qui lance sa propre ligne en 1992 au sein de la maison, appelée « Junya Watanabe Comme des garçons ».
Le courant anti-fashion , minimaliste, véritable rupture stylistique incarné par Rei Kawakubo, Yoji Yamamoto, Issey Miake, influença dans les années 80 la jeune garde Belge des “Six d’Anvers”.
« la mode n’est pas un art. L’œuvre d’art n’a qu’un seul acquéreur, alors que le vêtement appartient à une série, et s’inscrit dans un phénomène social »
YOHJI YAMAMOTO collection présentée à Paris : 1981
Sa mère était veuve de guerre et devint couturière pour pouvoir élever son fils unique .
Il suit des cours au Bunka Fashion College de Tokyo et teste son style en habillant les clientes de sa mère. Il fonde sa maison de couture en 1971 à Tokyo et en1977, il propose dans cette même ville le premier défilé de sa ligne Y’s.
Son style est révolutionnaire le couturier revendique son choix de ne jamais suivre les tendances. La plupart de ses tenues sont noires et sombres avec des formes asymétriques déstructurées inspirées des vêtements masculins.
Yohji Yamamoto est avec son ancienne compagne, Rei Kawakubo, (fondatrice de Comme des Garçons), le concepteur du courant « antifashion » appelé aussi le mouvement déconstructionniste.
En 1981, il connait son premier succès international lors d’un défilé à Paris au Louvre: habillés de noir, les mannequins défilent sur une musique composée de battements de cœur avec des visages peints de blanc. La presse baptisera ce style le « Chic Hiroshima ». En 82 Il participe à la Fashion week de New York.
La première boutique parisienne est inaugurée en 1983 rue Etienne Marcel . Un an plus tard, le couturier crée une ligne pour hommes.
Il s’est toujours considéré comme un artisan et critique sévèrement l’industrie de la mode et les créateurs médiatisés.
La marque Yohji Yamamoto devint mondiale acquérant en trois décennies une notoriété mondiale avec des boutiques et défilés à New York, Londres, Paris et Tokyo
En 2008, le couturier créé la fondation Yohji Yamamoto Fund For Peace
en 2009 il a connu des moments difficiles à cause de la répercussion de la crise.
Ayant obtenu un soutien financier important, les différentes filiales Yohji Yamamoto ont pu continuer leur activité
« Je préfère montrer le corps caché. Je suis un homme, mais je pense que c’est à l’intérieur que se trouve le plus sexy; je n’aime pas montrer le corps de façon ostentatoire, je préfère rêver. »
« Je n’ai jamais suivi les règles de la mode. J’ai toujours emprunté des chemins de traverse. Des chemins que je m’étais créés moi-même, très particuliers. Je voulais m’opposer au système des tendances et proposer quelque chose de nouveau. Quand tout le monde dit que quelque chose est beau. Je n’aime pas ça. »
sa biographie est intitulée « My dear Bonm »
JUNIA WATANABE
JUNKO SHIMADA
ATSURO TAYAMA
HIROKO KOSHINO
TSUMORI CHISATO
IRIÉ
AKIRA ONOZUKA
RITSUKO SHIRAHAMA