LES INFLUENCEURS DE LA MODE :
TREND SETTERS / FASHION HUNTERS / EARLY ADOPTERS /HIPSTERS / BLOGUEURS INFLUENTS/ BUREAUX DE STYLE INFLUENTS/ RÉDACTRICES INFLUENTES / PEOPLE INFLUENTS
► TREND SETTERS
On dit aussi «trendsetteuses» ; en français influenceurs , lanceurs de tendances , “trendspotters” que l’on peut traduire par anticipateur de tendances, “Fashion hunters” par chasseurs de tendances.
Un «trend setter» est un terme anglais qui signifie littéralement :“personne qui fait ou établit la tendance”.
Autrefois on rencontrait ce genre de profil exclusivement dans les bureaux de style où ils étaient payés pour détecter les nouvelles tendances, faire des shoppings dans les capitales du monde et tel un chasseur pour en rapporter un précieux butin . On en croise désormais dans les milieux de la publicité, start up, studios de création , journalisme de mode.
Les « trend setters » sont des individus qui par leur personnalité, leur notoriété, leur position sociale ou professionnelle peuvent avoir une influence sur l’évolution de la mode ou sur l’adoption de nouvelles technologies ou même de nouvelles attitudes comportementales
Les « trend setters» peuvent être approchés ou « recrutés » par les marques ou des agences marketing à l’occasion de lancement de produits car ils ont une autorité reconnue en matière de mode. En fait, ils sont considérés comme un modèle à suivre, capables de détecter les tendances et de les lancer car ils sont en quête permanente de nouveauté, ils aiment plus que tout être dans l’air du temps. Avec le développement des réseaux sociaux les « trend setters » sont devenus depuis une dizaine d’années un maillon indispensable pour développer la notoriété d’une marque.
► LES « EARLY ADOPTERS »
Ce sont des précurseurs, les plus branchés des branchés. Traduction littérale : “ceux qui adoptent tôt”, les nouveaux produits.
Les « EARLY ADOPTERS » forment une tribu aux contours mouvants, une catégorie de consommateurs très favorables à l’adoption de nouveaux produits ou de nouvelles technologies qu’ils guettent et parfois devancent.
Ils habitent les grandes métropoles Tokyo, Berlin, Milan, Paris, Londres, New York et Los Angeles, nagent souvent dans les milieux artistiques branchés, baignent dans la culture “hip-hop” et sont adaptes de la “street culture”.
Dans le cadre d’actions marketing ciblées, ils jouent un rôle moteur dans l’adoption d’un nouveau produit, d’un service ou bien d’une offre en ligne.
Par exemple pour concevoir la ligne «Levi’s Engineered», la marque a interrogé son réseau d’ « EARLY ADOPTERS » pour comprendre ce qui était de nos jours branché en matière vestimentaire. Chez H&M, on prend directement la tendance chez les « EARLY », puis on la répercute immédiatement dans la rue.
Les « LEADING EDGE » ou « Défricheurs », conçoivent tout d’abord des nouveaux produits de pointe avec les Tendanceurs. Avant d’être lancées sur le marché, ces innovations vont être dans un premier temps “mises en vitrine” par l’intermédiaire des « TRENDSETTERS » ou « Influenceurs »: personnalités publiques, artistes, journalistes etc, qui vont par leur médiatisation exposer le produit. C’est dans cette catégorie que l’on va trouver les EARLY, qui avant la masse vont s’approprier les innovations et même parfois les adapter à leur goût.
L’important c’est qu’ils créent le « BUZZ », le bouche-à-oreille indispensables à tout lancement réussi. C’est le média le plus puissant, mais aussi le plus incontrôlable ayant pour cible les jeunes âgés de 20 à 35 ans, car leur langage et leurs codes visuels sont souvent « décalés ».
Selon l’agence Added Value, il existe à l’intérieur de cette tribu plusieurs sous-catégories:
– les “urban progressives”, à la pointe de la mode jeune
– les “urban undergrounds”, plus transgressifs, issus de la culture rap
– les “early technos”, plus âgés, mais capables d’imaginer demain des fonctionnalités qui n’existent pas aujourd’hui.
On trouve aussi parfois l’influence des “ultra urbains”, grands voyageurs, qui créent ainsi des couloirs de tendances d’une capitale à l’autre. Viennent ensuite les “late adopters” ou suiveurs, qui forment la masse des branchés. Enfin, le “mainstream” ou grand public, la cible de la plupart des marques.
Notez aussi que la nouvelle génération née en 2000 est appelé souvent génération “Millenium” ou génération””Millenial
Livres conseillés:
La génération Y
Génération Y : Les jeunes et les réseaux sociaux, de la dérision à la subversion
Manager la génération Y – 2e éd.
Sociologie des réseaux sociaux
► LE PHÉNOMÈNE HIPSTER
Hipster vient du mot « hip » qui veut dire branché. C’est un terme anglo-américain apparu dans les années 1940, désignant les amateurs de musique « bebop »puis du « Cool jazz » de Miles Davis, il se caractérisait par une “cool attitude”.
Le phénomène hipster a incontestablement influencé la mode et certains segments de la société depuis une dizaine d’années même si à chaque saison, victime de son succès et de sa banalisation, on annonce sa disparition.
Les hipsters ne se considèrent jamais comme tels, car par définition, ils se revendiquent tous d’une culture unique et personnelle, voire marginale, devenant même parfois très caricaturale. Le «hipster» est une personne qui souhaite volontairement se démarquer des codes et des normes de la société sur le plan culturel et vestimentaire pour ne pas entrer dans le même moule que la masse «main street». Ce sont des fans de culture alternative et “indie” (abréviation en anglais d’indépendante), ils sont à l’exact opposé des yuppies de Wall street.
Le phénomène Hipster est au début des années 2000 un look assez confidentiel relancé par le milieu gay américain. Le port de la barbe étant le signe le plus visible d’appartenance à cette nouvelle tribu.
Dans les années 80 les gays se sont rasés les barbes, les moustaches et rouflaquettes que certains portaient dans les années 70 puis, ils se sont rasés les cheveux dans les années 90. Dans les années 2000, avec l’avènement du “Metrosexuel”, les hommes consacrent beaucoup d’intérêt, de temps et d’argent, à leur apparence physique et à leur look.
Le Hipster de la fin de la décennie 2000 revendique lui, la virilité et les codes vestimentaires hétérosexuels ; les gays déguisés en hipsters se sentent enfin Monsieur-Tout-Le-Monde.
LE LOOK HIPSTER
► LE POUVOIR DES BLOGUEUSES
La blogueuse est en passe de devenir elle même un média à part entière car sa sphère d’influence s’amplifie. Les blogs drainent de nombreuses communautés, et de véritables “tribus” qui réagissent et rayonnent aussi sur les réseaux sociaux.
Le phénomène a pris de l’ampleur au point que les marques les intègrent dans leurs “plan – media” . Les blogueuses sont désormais très courtisées, leur pouvoir de prescription et leur audience représentent une véritable valeur ajoutée.
Un lien direct existe entre la blogueuse et son audience, la relation interactive apparaît plus humaine qu’avec les journalistes traditionnels. Elle donne son avis très personnel, prodigue des conseils, émet parfois des doutes, fait partager son univers avec les internautes , nous sommes alors dans le registre de l’intime (bien que mis en scène).
Dans l’univers de la blogosphère, les blogueuses influentes sont celles qui ont débarqué les premières sur la toile il y a une dizaine d’années comme Garance Doré, The blond salad, Et pourquoi pas Coline, Style Bubble, Lazycat et bien d’autres …
⇒ notre rubrique sur les blogs: MEILLEURS BLOGS
LES BLOGS DE STREET STYLE :
Les blogs de streetstyle sont apparus dans les années 2005 . Il s’agit de compilations de looks de rue dont l’audience est devenue planétaire . On appelle ces chasseurs de style des « style hunters » . Le précurseur est Scott Schuman, photographe new-yorkais qui a créé le célèbre blog« the sartoralist » . En France Géraldine Dormoy fait dès 2005 des “street shoot”, le but étant de capturer dans la rue des looks, des attitudes, des identités vestimentaires . Le “street style” alimente désormais la blogosphère à l’affût de silhouettes d’anonymes aux looks stylés, excentriques, avant-garde, éclectiques.
►LES BUREAUX DE TENDANCES LES PLUS INFLUENTS
Leur métier: humer l’air du temps afin de prédire et repérer des mois à l’avance tous les signaux des tendances de demain.
Ce sont des visionnaires qui ont le rôle de vigie. Les bureaux de tendances (qu’on appelle aussi bureaux de style) ne travaillent pas seulement sur les tendances de la mode de demain mais ce sont aussi des agences de style qui conseillent de larges secteurs au service des entreprises textiles . Les plus influents sont: Trend Union de Lee Edelkoort, PeclersParis , Promostyl, Carlin, Mafia
⇒ notre page sur les BUREAUX DE TENDANCES
Certains designers visionnaires comme Philippe Stark ont beaucoup d’influence, il travaille non seulement pour de grands projets d’architecture mais aussi pour la conception du design de mobilier ou des produits de consommation courante.
http://www.starck.com/fr
►LES RÉDACTRICES DE MODE LES PLUS INFLUENTES
La presse féminine américaine a toujours eu un pouvoir considérable dès les années 30. Aux Etats Unis il n’existait pas de création haut de gamme mais beaucoup de vêtements étaient diffusés en masse par la grande distribution , ce sont les américains qui inventèrent le prêt à porter industriel. La riche clientèle Américaine ne s’habillait alors qu’en Haute Couture parisienne. L’opinion des rédactrices de “VOGUE”, du “HARPER’S BAZAAR”, du “WOMEN’S WEAR DAILY” sur les collections était donc cruciale pour les ventes des grands couturiers.
Bien qu’inconnues du grand public jusqu’au succès du film culte “La mode s’habille en Prada” les rédactrices de mode continuent de jouer encore de nos jours, un rôle prépondérant . Ce sont elles qui choisissent les articles et les photos qui paraîtront dans les magazines de mode lus par le grand public. Elles ont le pouvoir de faire ou défaire la réputation d’ un couturier ou d’ une tendance de mode. Contrairement à la presse française devenue très timide et qui critique rarement ouvertement la mode, les rédactrices Américaines n’hésitent pas à désapprouver certaines collections en dépit des ventes de magazines féminins qui diminuent (sauf Vogue). A l’ère d’internet et des réseaux sociaux elles jouent encore de leur pouvoir et sont parfois redoutables.
Les grandes marques internationales de Luxe les rémunèrent en tant que consultantes de mode, ce n’est que récemment qu’elles sont devenues les stars de la scène de la mode du monde entier. Leurs assistants, bien qu’ils ne créent pas de vêtement, choisissent les photographes et les tenues qu’ils mettront en scène, sont appelés “styliste” ou bien “styliste photo”.
ANNA WINTOUR (1949) Merryl Streep l’incarna à l’écran dans “le diable
s’habille en Prada” . Elle fut rédactrice en chef du Vogue Américain de 1971 à 1988 et depuis 2013 directrice artistique de “Condé Nast” , propriétaire de toutes les Editions mondiales de Vogue, Vanity Fair, The New Yorker. C’est la rédactrice la plus puissante au monde. Vogue américain tire à 1,5 million d’exemplaires et elle a su s’imposer à chaque étape de l’industrie de la mode, de la production à la consommation. Les créateurs lui montrent leurs croquis avant la mise en fabrication, les grands patrons des enseignes organisent des réunions pour écouter ses prévisions. Elle influence aussi l’esthétique des pages publicitaires puisque ce sont les photographes de Vogue qui réalisent les photos de Dior et Chanel.
SUZY MENKES (1943) est une journaliste de mode britannique et rédactrice du journal International Herald Tribune, mais également du New York Times ainsi que du magazine Harper’s Bazaar et maintenant Vogue. Elle a suivi à Paris, dans les années 60, l’École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne ainsi qu’Esmod et parle français. Elle est très compétente et respectée. Elle est très présente sur Instagram et Tweeter. En 2013, Suzy Menkes a lancé une polémique accusant les blogueurs de perpétrer “un cirque médiatique où les personnes sont célèbres pour être célèbres”, s’attirant les foudres de blogueuses influentes comme Leandra Medine (auteur du site Man Repeller) et Susie Lau (de Susie Bubble).
Les chroniques de suzy Menkes :
http://www.vogue.fr/suzy-menkes/la-chronique-de-suzy-menkes
http://www.vogue.co.uk/person/suzy-menkes-person
la suivre sur Instagram https://www.instagram.com/suzymenkesvogue
CARINE ROITFELD (1954)
En 2001, elle est choisie par les Editions Condé Nast pour devenir rédactrice en chef de Vogue Paris. Elle donne au magazine une image sulfureuse et les ventes augmentent considérablement (25%)
Ancien mannequin à ses débuts, elle réussit à obtenir un poste de styliste pour le magazine ELLE. Ensuite elle collabore avec Tom ford et puis devient sa “muse”. Sa rencontre avec le photographe Mario Testino est décisive, ils lancent tous deux le « porno chic », tendance phare des années mi 90 /2000 . Carine Roitfeld quitte brutalement Vogue en 2011 publie depuis CR Fashion Book, un magazine bi-annuel New-Yorkais, collabore avec des stylistes, organise une exposition au côté de Karl Lagerfeld.
En 2012 elle est nommée au poste prestigieux de « Global Fashion Director » pour la trentaine d’éditions du magazine Harper’s Bazaar. (Emmanuelle Alt lui a succédé chez Vogue Paris)
http://www.crfashionbook.com
la suivre sur Instagram https://www.instagram.com/carineroitfeld/?hl=fr
FRANCA SOZZANI (1950-2016) Elle est décédée il y a quelques mois et fut la rédactrice de Vogue Italien.
Native du nord de l’Italie , après des études de littérature et de philosophie, elle devient assistante pour l’édition italienne de “Vogue Enfants” au début des années 80. Elle participe ensuite au lancement du légendaire magazine féminin “Lei” à la même période, puis accède au poste de rédactrice en chef du magazine “Vogue Italie” en 1988. Elle avait des idées très progressistes et voulait changer le monde de la mode. Elle s’est beaucoup battue pour dénoncer l’anorexie des mannequins et crée la rubrique « Vblack » sur le site italien de Vogue dans le but de promouvoir plus de diversité ethnique. En 2008, elle publie “The Black Issue” , dédiée à la beauté des femmes noires. En 2011, elle crée sur internet “Vogue Curvy”, une nouvelle rubrique dédiée à l’esthétique des femmes aux courbes épanouies.
La fille d’Anna Wintour, Bee Shaffer, vient de se fiancer en mars 2017 avec Francesco Carrozzini, le fils de Franca Sozzani
ANNA DELLO RUSSO (1962)
Journaliste italienne de mode, elle travaille pour l’édition japonaise de Vogue après avoir travaillé pour l’édition italienne. Elle est également une icône de mode, amie entre autres des créateurs Domenico Dolce et Stefano Gabbana, ainsi que du blogueur Scott Schuman.
Anna achète tous ses vêtements, ce qui est très rare dans le milieu fermé des rédactrices de renom. Pour beaucoup, Anna Dello Russo a intégré depuis longtemps le trio des « papesses » de la mode avec Anna Wintour, et Carine Roitfeld. Son style extravagant est très italien, coloré mais aussi scintillant, entre le baroque et le Kitsch.
“Nothing succeeds like excess! “
http://www.annadellorusso.com
DIANA VREELAND (1903-1989)
Directrice du Harper’s Bazaar, puis du Vogue américain dans les années 60, elle est célèbre pour des sentences comme : “un monde sans léopard , quel intérêt ?” – “les chaussures qui ne brillent pas sont la fin de la civilisation …” Ses jugements faisaient ou défaisaient les réputations de New york à Tokyo mais elle fut capable d’imposer des nouveautés vestimentaires tel que le jean ou le bikini. C’était l’âge d’or de la presse féminine. Sa devise : « Donnez leur ce qu’ils ne savaient pas qu’ils voulaient. »
Livres & DVD conseillés:
Diana vreeland, the eye has to travel
Diana Vreeland: An Illustrated Biography by Eleanor Dwight (2011-05-06)
by Diana Vreeland D. V. (1984) Hardcover
CARMEL SNOW (1887-1961)
Figure mythique du Harper’s Bazaar 1934 à 1957, immortalisée dans le film “Fanny face”.
Au cours des années 1950, elle est la journaliste de mode la plus influente du monde. Elle restera symboliquement comme celle ayant donné le surnom de la plus célèbre collection du couturier Christian Dior en 1947 :
« Dear Christian, it’s quite a revolution, your dresses have such a New Look! »
HÉLÈNE LAZAREFF (1909-1988)
Elle est issue d’une riche famille russe qui avait fui la révolution en 1917 et qui s’installa à Paris. Elle débuta sa carrière comme journaliste dans le quotidien « Paris soir » dont le rédacteur en chef était son mari Pierre Lazareff. Elle adapta ensuite des nouvelles anglo saxonnes pour le magazine féminin Marie Claire (appartenant aussi à Jean Prouvost industriel textile et patron de presse).
Le couple partit à New York pour fuir les persécutions de Vichy durant la seconde guerre mondiale, elle fut chargée alors de la rubrique mode au Harper’s Bazaar ainsi que du supplément féminin au New York Times.
En novembre 1945, de retour à Paris quelques mois après l’adoption du droit de vote des femmes en France, elle lance avec Marcelle Auclair* le magazine féminin”ELLE”, recentrant la mode sur les personnalités plus que sur les créations. Sa liberté de ton, son savoir technique inspiré de son expérience américaine explique l’immense succès de cet hebdomadaire. Sa ligne éditoriale était: « Le sérieux dans la frivolité, de l’ironie dans le grave »
* Marcelle Auclair est une écrivaine française, cofondatrice en 1937 du mensuel féminin Marie Claire avec Jean Prouvost..
Livres conseillés:
TZARINE
Les dimanches de Louveciennes : Chez Hélène et Pierre Lazareff
Marcelle Ségal. Mon métier le Courrier du coeur : . Préface de Hélène Górdon Lazareff
MARIE CLAIRE PAUWELS (1945-2011)
“Madame Figaro” est un magazine de mode féminin, à publication hebdomadaire, fourni en supplément du journal Le Figaro dans son édition du samedi. Lancé en mai 1980 par Marie-Claire Pauwels (fille de Louis Pauwels, alors directeur du Figaro magazine), ce magazine connut un grand succès grâce à des contenus diversifiés et de qualité.
Revendiquant un esprit BCBG élégant (on disait « Nap », Neuilly, Auteuil, Passy),ce magazine véhiculait les idées libérales et conservatrices du début des années 1980 tout en démontrant, sous l’influence de Marie-Claire Pauwels, une grande ouverture d’esprit (reportages sur la condition des femmes réalisés à l’étranger par ses propres journalistes). Elle dirigea Madame Figaro pendant plus de 20 ans. Elle contribua à faire connaître le couturier Christian Lacroix et lança le chroniqueur Stéphane Bern et bien d’autres talents artistiques et littéraires des années 80/90.
Livres conseillés:
Fille à papa
Mon chéri / Pauwels, Marie Claire / Réf: 16454
Autre Livre sur le sujet : Les Impératrices de la Mode
►LES PEOPLE ET STARS FASHIONITAS
LE RITUEL DU TAPIS ROUGE
Autrefois au temps du festival de Cannes et des oscars, ce rituel symbolisant ,l’élégance , la beauté, le Glamour c’est aujourd’hui un business et une corvée pour les stars .
Les “tapis rouges” désignent les cérémonies où les vedettes sont photographiées à outrance, les photos publiées sont ensuite dans des journaux “people” tirés à des millions d’exemplaires, ou dans des magazines comme Vogue ou Harper’s Bazaar.
“L’industrie repose sur les célébrités parce qu’elles conditionnent les marchés publicitaires”, explique à l’AFP Eric Hertz, directeur général de l’Institut de la mode de New York (FIT).
La saison des trophées, « awards season » coïncide avec l’hiver : les Golden Globes, les Screen Actors Guild, Eddie et Bafta Awards jusqu’au bouquet final, les Oscars. Et pour occuper le reste de l’année : les Grammys, les Emmys, les Critics’Choice Television Awards, les MTV Movie Awards, les Academy of Country Music Awards, le festival S×SW, le Comic Con, les Espys, le gala de l’AmFAR, le dîner des correspondants de la Maison Blanche,le Gala du Met, les Kids’Choice Awards de Nickelodeon, les trophées du Kennedy Center, la course Indy 500.
Voir les looks du Gala du MET (Metropolitan Museum of Art de New York) et la surenchère de looks parfois “incertains” Cliquez Ici
En juin 2015 Anna Wintour déclarait à des étudiants en mode de la Central Saint Martins de Londre (source: Vanity Fair)
« Le tapis rouge, aux États-Unis, est devenu un véritable business. Les célébrités sont payées pour porter tout et n’importe quoi. Le résultat me paraît parfois complètement artificiel, sans la moindre trace de choix personnel. J’étais encore récemment aux Tony Awards à New York et, mon Dieu, ils ont vraiment besoin de votre aide ! Je peux vous dire que c’était un désastre. Les vedettes sont entourées de toutes sortes de gens payés pour leur dire que faire, que porter, comment se coiffer, se maquiller. Elles ont tellement peur d’être critiquées… quel mal y a-t-il à avoir l’air différent ? Combien de sirènes en bustier à paillettes allons-nous devoir endurer ? »
► LES “PEOPLE” AYANT LE PLUS D’INFLUENCE DANS LE SECTEUR DE LA MODE
Les couples les plus influents de la planète Mode sont:
Kim Kardashian et Kanye West, Victoria et David Beckham, Gigi Hadid et Zayn Malik.
Les autres people influents:
La chanteuse R&B Rihanna et sa rivale Beyoncé , l’actrice Zoe Saldana, la chanteuse Gwen Stefani, Kate Moss qui fut mannequin et reine des podiums, l’actrice réalisatrice Angelina jolie, la femme d’affaire “jetsetteuse” Paris Hilton , l’actrice allemande Diane Kruger , la française Léa Seydoux.
La blogueuse styliste Chiara Ferragni, l’actrice Kate Bosworth, le mannequin britannique Poppy Delevingne ou l’actrice Olivia Palermo qui ont fait de leur sens du style un véritable business et le cœur même de leur carrière.
L’actrice Jennifer Lawrence, le mannequin et personnalité médiatique Gigi Hadid, ou encore Lily-Rose Depp mannequin et actrice franco-américaine, fille de Vanessa Paradis.
⇒ notre rubrique : FILMS & MODE
La séquence ci dessous “think pink” où l’on voit une
rédactrice de mode imposer le rose dans toute
la mode est devenue “culte”
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